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jeudi 12 décembre 2013

Un film québécois... Babine.

Dernièrement j'ai vu le film de Luc Picard : Babine. Personnellement, j'ai bien aimé le petit côté fantastique et humoristique de l'histoire, comme si on se faisait raconter une histoire par un conteur autour d'un feu de camp.
En gros, l'histoire parle d'un jeune homme qui se nomme Babine et qui à un retard de développement. C'est donc le ''fou du village''.
À peu près tout le village était bienveillant vis-à-vis de notre Babine, mais l'église du petit village prit en feu et le prêtre y mourra. Un nouveau prêtre vint alors au village et se mit à traiter Babine comme si c'était un porteur de peste qui abritait le Diable en personne.
Or Babine était tout ce qui avait de plus doux et bienveillant, mais notre prêtre finit même par le condamné à la pendaison.
Par chance, l'un des habitants du village qui avait toujours prit Babine sous son aile réussit à trouveer un stratagème pour le sauver au dernier instant.
Je ne vais pas en raconter tout les ''punchs'', mais même après plusieurs autres coups mesquins du prêtre, l'histoire de Babine se termine bien.
La morale de l'histoire est bien évidente, car à chaque conte il y en a une, c'est que les personnes handicapées aussi différentes soient-elles, elles sont des personnes quand même et même le plus saint des hommes doit apprendre à ouvrir son esprit aux autres.

Poésie ?

Bonjour bande de gens, dernièrement j'ai eu à travailler sur un poème et j'ai finalement terminé ce dernier avec 7 pages et un peu plus de 150 vers. Je l'ai transformé en 3 poèmes bien distincts par la suite et en les joignant à d'autres poèmes que j'écris pour l'instant, ça commence à nous faire un petit recueil.
Je place donc les trois  plus importants ici.


LA NOYADE
Ne faites pas attention à moi,
Je suis dangereux,
je me noie.
Mes émotions se brouillent peu à peu.

Longtemps j’ai été la bouée.
Oui… de bien des gens.
Là c’est moi qui suis en train  de couler.
                Je le sens.

Non.

Ne me donnez pas la main
Attrapez ceux que je supporte
Depuis trop longtemps je les tiens
                et ma force est morte.
Or, je pourrai récupérer un peu.
                reprendre de l’énergie,
                me permettre d’être heureux
Mais ce n’est pas pour aujourd’hui.

Je me dois de faire des choix
Tous ont des conséquences dramatiques
Toutes mes convictions sur lesquelles je place une croix,
                 impossible que ce soit bénéfique.


Pourquoi se tiennent-ils sur moi ?
Ils savent nager, et mieux que moi…
Veulent-ils vraiment me noyer ?
Ou ont-ils réellement peur de couler ?

Ce visage parfois souriant et rieur,
                est beaucoup trop tourmenté.
C’est donc une façade, j’en ai peur.
Et pour l’instant, je ne peux l’enlever.

Pourtant, je n’ai jamais été faux,
Je reste toujours moi-même,
Je ne fais que lever le rideau.

Regardez-moi maintenant.
Que voyez-vous ?
                Rien.
Je suis le même qu’avant.
Celui qui a le cœur plein de trous
Je suis encore ce crétin,
                ce même idiot innocent,
                               cet homme mou.

Non,
                ça ne marche pas,
                                               pas du tout.


Qu’est ce qui m’arrive ?
Je ne comprends plus.
Je vois au loin la rive,
                mais ils m’empêchent, ils me tuent.

Je me débats,
                je les repousse
                une dernière secousse…
Et voilà.
Je suis libre de nager, même si je suis fatigué…
                                                                                              …et épuisé.
Je ne vais pas arrêter,
                               je vais y arriver.

Je nage, je vis, je suis.
Je suis ? Je suis qui ?

Moi, je suis moi.
Je ne changerai pas
C’est mon premier choix
Je ne suis pas un mauvais gars.

Quoi ?
Ou vais-je ?
Qui est-ce ?

Oui, qui est sur ce navire d’argent ?
Je dois m’approcher pour regarder…
Non, je ne peux pas…
                Mes Mains Sont Tachées De Sang.
Je dois reculer,
                mais je ne peux pas.
je ne veux pas,
                mon corps ne veut pas.

Que faire alors ?
Un poème ?
Elle n’entendra pas…
                a moins de le lire publiquement.

Faites attention à moi,
Je suis dangereux.
Je vais me noyer.

Elle a entendu ?
Oui, elle était là.
Elle m’a vu,
                qui se noie.
Oui, je me noie, dans les maux de mon cœur.
 ____________________________________

 
VÉNUS, FILLE DE SATAN
Elle était si proche, juste à côté.
J’aurais pu la toucher,
Mais j’étais incapable de lui crier…
                                                               ...de s’éloigner.
Quel genre de personne suis-je
Pour ne rien faire…
                quand il y a quelque chose d’important ?
                                               Je Fige.
De quel droit puis-je me taire ?
Je ne veux plus de sang,
                               sur mes mains.
Ni aujourd’hui, ni demain,
                et surtout pas le sien.

Suis-je le seul à la remarquer ?
Personne ne met en doute sa beauté,
Mais suis-je le seul à vraiment la regarder ?
J’ai essayé de l’expliquer,
                               et pourtant…
On dirait qu’on ne remarque pas ce qui est important.
Car même moi j’ai été charmé par sa beauté.
Et aujourd’hui,
Je vois ses imperfections
Il y en a des millions,
                                et si…?
Et si c’était ça qui la rendait si magnifique ?
Parce qu’une personne sans défauts
Ne peut être que maléfique.
Et parce que rien n’est trop beau.

Je veux trop me rapprocher,
Mais il faut m’éloigner.
Je suis un danger,
Il ne faut pas me toucher,
Tu vas te brûler,
Tu vas te blesser.

Venus, fille de Satan,
Va-t’en,
Je pense trop souvent à toi.
 _________________________

SPECTRAL
Il y a eu cette étincelle
Que je ne pensais pas pouvoir connaître.
Mais des spectres voltigent et tournent autour d’elle,
ils la hantent.
 Elle est forte et ne le laisse pas paraître.

Mais comme une lame tranchante,
les blessures laissées par les souvenirs
                                sont les plus difficiles à guérir.

Je ne peux pas reculer,
Je ne dois pas.
Je peux l’aider.
                               Je peux au moins faire ça.
L’empêcher de tomber.
La retenir au dernier instant,
Ainsi elle n’aura pas besoin de nager,
                car elle flottera sur son navire d’argent…
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Et voilà pour les trois poèmes n'hésitez pas à les critiquer si besoin est.

mercredi 4 décembre 2013

Une histoire sans but...


Qui suis-je, que suis-je ?
Je suis quelque chose, j'ai au minimum une conscience parce que je pense.
<<Je pense, donc je suis...>>
Tiens, voilà une citation que j'ai déjà entendu quelque part, mais où ?
Peut-être qu'en ouvrant les yeux...
Argh...
La couleur, je l'avais oubliée celle-là. Si belle et si agressive à la fois, comme une rose. Elle est belle, odorante, mais épineuse et cruelle.
Une seule piqûre et me voilà ici, dans cette chambre dont je ne garde aucun souvenir.
De petits plafonniers qui projettent une lumière tamisée et abstraite, des centaines de fleurs qui me regardent soi en riant, soi en se demandant comment réagir. Un grand lit noir sur lequel est étendu un petit drap transparent et fragile.
Je joue, je cri et j’hurle. On ne me comprend pas, mais moi je ne me comprends pas non plus. Pourquoi ces fleurs-là rient alors que mon vaisseau spatial tue des gens ? Pourquoi rient-elles alors que je me couvre de sang en recevant les impacts de balles ? Ce n’est pourtant pas drôle, les fleurs sont stupides.
Oups, pas toutes, j’en vois quelques-unes qui ne rient pas, est-ce qu’elles me comprennent ou ne sont-elles pas atteintes par mes mimes et mes jeux ?
Non, non, non…
Je crois que j’ai reçu une balle de trop, je ne peux plus bouger et déjà on me recouvre avec le drap et on me traine comme dans un sac, c’est ça, je suis de la viande, dans un sac à viande.
Qui suis-je, que suis-je ?
Je suis de la viande, un amas de chair, d’os et de sang que l’on peut mettre dans un sac de plastique et traîner par terre pendant que les gens se rient de moi et de mes semblables qui vivent la guerre. Riez et pleurez dans vos mondes parfaits, je me ris de vous et vous viendrez pleurer quand on vous traitera d’égoïstes. On rira alors que vous nous traiterez de racistes et de préjugés.
Riez, un jour ce sera nous, oui nous qui vont rire de vous…

C'est une histoire basée sur la pièce de danse contemporaine << Junkyard Paradise >> .
C'était plutôt étrange, du fait que mon frère possède une école de danse et que je m'y connais quand même un petit peu. Le spectacle était intéressant et les thèmes étaient poignant, mais du côté dans, il manquait un petit truc pour que je puisse pleinement apprécier le moment. Or, il se trouve que si on m'avait dit que c'était une pièce de théâtre, j'aurais beaucoup plus apprécié, c'est juste point de vue de la danse que je n'ai pas aimé.